Épisode 1 : Le jour où mon fils a voulu gérer mon argent

Le journal de Mathilde : chronique d’une émancipation financière

Épisode 1 : “Le jour où mon fils a voulu gérer mon argent”

Un jour comme un autre ?

Il était environ 15 heures lorsque j'ai entendu la porte d'entrée s'ouvrir. Mon fils Julien venait passer un moment avec moi, comme il en a pris l'habitude depuis la disparition de son père il y a six mois. Nous étions installés dans le salon lumineux de mon appartement du 2ème arrondissement de Lyon, à deux pas du Quai Saint-Antoine et de la rue Mercière, quartiers si vivants que j’affectionne particulièrement.

Pendant qu'il me racontait ses dernières anecdotes professionnelles, Julien s’est arrêté soudainement, son visage devenant sérieux :

« Maman, au fait, j’ai regardé un peu les papiers que papa a laissés. Tu sais, les comptes, les placements... Je me suis dit que ça devait être compliqué pour toi. Ne t'inquiète pas, je vais tout gérer, ça sera plus simple. »

Le choc

Je suis restée un moment silencieuse, surprise. Cette proposition, pourtant pleine de bonnes intentions, m'a fait l'effet d'une douche froide. Julien, que j'aime tant, venait de me faire prendre conscience brutalement d'une chose : aux yeux de tous, même de mon fils, j'étais incapable de gérer mes propres finances.

Mon premier sentiment a été l’agacement, presque la colère. Comment pouvait-il penser que j'étais incapable ? Je me suis retenue de répondre trop sèchement, lui offrant simplement un sourire crispé : « On en reparlera, Julien, merci de t'en inquiéter. »

Une fois seule, assise dans mon fauteuil préféré près de la fenêtre d'où je pouvais contempler la vie animée des rues lyonnaises, je me suis sentie envahie par un flot d'émotions contradictoires. J’étais vexée, certes, mais au fond, je devais reconnaître que Julien avait mis le doigt sur une vérité gênante : je n'avais jamais géré les finances à la maison. Mon mari, si méticuleux et organisé, s’occupait de tout. Je me souvenais à peine d’avoir un jour ouvert une facture, consulté un relevé bancaire ou même demandé à comprendre comment fonctionnait notre épargne.

La prise de conscience

Cette prise de conscience m’a submergée d’un profond sentiment d’impuissance. « Et si Julien avait raison ? Et si j'étais vraiment incapable de m'en sortir seule ? » Je me sentais soudain très petite, vulnérable, comme si l'appartement devenait trop grand pour moi seule.

Mais après quelques minutes de ce découragement, une petite voix intérieure s'est élevée timidement : « Mais pourquoi pas moi ? Pourquoi serais-je moins capable qu'une autre d’apprendre ? » Cette pensée m'a redonné un peu d'énergie, une lueur d'espoir. « Oui, je pourrais apprendre, il n’y a pas de raison que je ne comprenne pas. »

Seulement voilà, l'espoir est vite retombé : comment faire ? Par où commencer ? Vers qui me tourner ? Mon banquier ? Un conseiller financier ? Un notaire ? Je ne savais même pas quelles questions poser. À nouveau, le vertige du doute m'a envahie.

Ce tourbillon émotionnel m’a épuisée, et je me suis décidée à appeler Marie, mon amie de toujours, celle qui m'écoute sans juger, qui me comprend sans que j’aie besoin de tout expliquer.

Le soir même, autour d'un thé dans ma petite cuisine donnant sur les toits lyonnais, Marie m'écouta patiemment tandis que je lui confiais toutes mes craintes, mes espoirs, mes doutes. Avec son calme habituel, elle m'a montré une newsletter qu’elle recevait régulièrement de « Merci Prosper », une société qui accompagne les retraités sur les questions financières, avec simplicité et bienveillance.

« Tiens, regarde Mathilde. Ça pourrait t'intéresser. C'est très clair, et ils proposent même des webinaires gratuits sur comment gérer son budget quotidien. »

Le premier pas

Hésitante mais décidée, je me suis inscrite à mon premier webinaire ce soir-là, après le départ de Marie. Face à l'écran de mon ordinateur, en cliquant sur « Valider », j'ai ressenti un léger vertige. Mais surtout, j'ai senti que quelque chose venait de changer profondément.

Ce soir-là, j'ai compris une chose essentielle : je venais de faire le premier pas vers ma propre liberté.

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